Faut-il référencer son site le lundi ?


Le monde du référencement naturel est un monde à part, et c’est particulièrement vrai dans l’univers du NetLinking (création de liens pour votre popularité). En effet, de nombreux annuaires ou sites offrant la possibilité de déposer un lien, sont tenus par des bénévoles gérant un annuaire tel un passe temps, c’est leur petit projet web personnel !

 

Quel est le meilleur jour pour référencer son site dans un annuaire ?

De nombreux référenceurs préfèrent souvent soumettre le vendredi, sachant que les annuairistes bénévoles s’activent le week end pour valider un maximum de fiches.
En ce qui concerne les annuaires professionnels, il est probablement préférable de soumettre le lundi, afin de bénéficier de la semaine ouvrée et de maximiser les chances d’être validé rapidement.
Attention toutefois à ce que vous publiez, car Google est très vigilant sur la qualité du texte et notamment sur l’ancrage des liens, un abus de liens ancrés pourrait vous conduire droit dans le mur comme le fait remarquer Patrice Krysztofiak de https://www.sitepenalise.fr.
Il est donc préférable de ne pas s’amuser à l’apprenti sorcier avec les ancres de liens, et d’uniquement focaliser sur votre marque (« branding » dans le jargon des référenceurs).



Gérer un jeune site


S’occuper d’un site qui démarre – que ce soit pour son compte ou celui d’un client – est en général une période assez frustrante. Autant la nouveauté du site même apporte fraîcheur et enthousiasme, autant il ne s’y passe pas grand chose !
Il existe néanmoins des moyens pour rendre les 2 premiers mois de la mise en ligne particulièrement intéressants. De plus ils ont le mérite d’éviter au site des chienlits comme la sandbox ou les annuaires cannibales.

 

Selon que le site soit un projet perso ou celui d’un client on ne dispose bien sûr pas des même moyens : l’extrême souplesse du 1er cas peut être remplacé dans le second par un contenu de qualité bonus car rédigé par le client (pour peu qu’on ait eu la ténacité pour le pousser au c..).

 

Suivant le contexte, tout n’est pas possible en même temps.

 

 

Le tout début.

Face aux (dizaines de?) milliers de nouveaux noms de domaines créés chaque jour, Google se doit d’instaurer une sorte de « sandbox automatique ». Impossible pour la stabilité de ses résultats de positionner un nom de domaine qui a 2 jours d’existence. C’est pourquoi l’achat du nom de domaine doit se faire le plus tôt possible, même si il est laissé en friche pendant des mois. Quand la version sera en ligne elle pourra alors obtenir des positions dans les jours qui suivent.
Google étant un colosse idiot, ça semble marcher même si le site est vide de chez vide. Cependant, une simple page « bientôt… » expliquant le pourquoi du site n’est pas un gros effort. Une proposition d’inscription pour être prévenu de son ouverture est aussi un plus. Enfin il ne faut pas se leurrer, son trafic sera proche du zéro absolu (après tout c’est encore une coquille vide).

 

 

Création d’un perso.

Les débuts du site vont être sociaux. Partant de là il faut se constituer une image sociale la plus efficace possible en terme de relation publique orientée linking/prosélytisme.

 

La création d’un personnage qui va représenter votre site est un plus.

 

Demandez à votre client la création d’un mail nom.prenom@siteclient.tld (il n’y a rien de moins sexy que referencement@siteclient.tld). Ce sera le « lieu d’existence » de votre perso imaginaire.
Ce mail servira pour la soumission auprès des annuaires et pour les demandes directes d’échanges de liens.

 

Selon la thématique, la taille et le professionnalisme du site, il va falloir imaginer une personne qui soit crédible et séduisante.
Les exemples synthétiques qui suivent vaudront mieux que de longs discours. Synthétiques car on peut pousser les choses aussi loin qu’on le désire. A ce titre faire ou avoir fait du JdR est d’une grande aide pour étoffer un personnage !
Mais pour recentrer, il est bien sûr inutile de se demander à quelle heure il sort son chien et s’il dort du coté droit ou gauche du lit. Sa perception des NTIC et son usage par contre devraient être particulièrement réfléchis. N’hésitez pas à penser en terme de caricature pour cadrer le personnage. Apres tout nous raisonnons tous en termes plus ou moins caricaturaux, jouer sur la caricature permet à votre interlocuteur d’être sur un terrain qu’il pense familier, ce qui est rassurant.

 

Exemples « d’archétypes »

 

- le vieux jeu enthousiaste (prénom classique, nom aux consonances du terroir).

 

Crédible pour certaines PME, sites d’informations, d’entraides communautaires, etc.
Dans la quarantaine, assez largué, mais près à faire des efforts car très enthousiaste à propos des NTIC et des perspectives offertes de communication avec autrui. Formulation des phrases légèrement surannée (mais pas trop), on sent que quand il écrit, c’est avant tout pour le plaisir de s’adresser à la personne plus que pour la démarche même. Bref, la force de ce profil est de tout baser sur l’humain, sa faiblesse est d’éveiller des soupçons s’il commence à parler PR et échanges de liens triangulaires…

 

- Le professionnel disponible (prénom génération X, nom assez court).

 

Sites e-commerce, authorities, prestation de service, etc.
Autour de la trentaine il est compétent et toujours très clair dans la formulation de ses démarches. Il est réactif et répond dans l’heure les jours ouvrables. Nécessite un travail de veille préalable pour en assurer la crédibilité. Sa réactivité et son ton donnent l’impression qu’il s’occupe vraiment de son interlocuteur.

 

- La chaude bombasse (prénom jeune génération, nom à consonance italienne)

 

Evénementiel, festif, e-commerce « idées cadeaux », etc.
Un peu plus de 20 ans, tutoiement spontané, anecdotes « 3615 mylife » et totale noobitude vis à vis des NTIC (mais peut être compensé par « on me demande de… »). il s’agit de camper the hot girl selon le mâle de base. Très efficace ! Cependant si votre interlocuteur est une femme il est quasi certain que se soit un bide ;)

 

 

- le 2.0
J’ai tourné vieux con avec le 2.0 : ça me gonfle. Il me semble avoir jadis fait un profil facebook, que j’ai aussitôt oublié.
J’ai tout à fait conscience des nombreux avantages qu’on peut obtenir à étoffer son perso avec les profils des réseaux sociaux.
Mais ce sera juste sans moi (et c’est pas bien).

 

 

- Les blogs, phase 1

Créez une page « coup de coeur » like et faites de l’info pub sur les blogueurs notoires que vous avez repéré (il existe des méthodes pour trouver les bons blogs, mais ça va tourner au roman il faut savoir dire stop). Un article élogieux, un beau lien en dur…
Les blogueurs passent leur journée à rafraîchir leur page de stats et vous verront fatalement apparaître dans leurs référents. Surtout il ne faut pas leur mettre la pression sinon c’est mort. A eux de relayer l’existence de votre site ou non.

 

 

- Gérer la taille du site.

Un site qui vient de sortir et qui dispose de trop de pages d’un coup et vous êtes bon pour le bac à sable. Face à une grosse base de données mieux vaut la distiller pendant les 2 premiers mois. Perso j’y vais à la hache : pour un gros catalogue de produits par exemple, une partie de ce dernier est placée dans un répertoire protégé par un robots.txt, puis déplacée à sa vraie place au fur et à mesure.

 

 

- La pub dans les MFA

Personne n’aime les MFA, sauf leur propriétaire ^^
N’affichez aucune pub au début. Un site sans pub, c’est un signal fort que c’est un passionné ou un professionnel (selon la thématique du site) derrière ! De toute façon une vraie rentabilité demande un vrai trafic, alors la perte financière est négligeable.

 

 

- Les blogs, phase 2

 

Il est temps de sortir votre marionnette.
Le top est d’avoir une monnaie d’échange : code promo, échange de liens triangulaires… le tout est d’avoir un lien sans retour avec l’ancre qui va bien. La très grande majorité des blogueurs n’ont jamais connu la douce flatterie de recevoir des « cadeaux » juste pour mettre un lien sur leur blog, c’est donc en général très facile de leur demander la lune.
Si il n’y pas de monnaie d’échange, il va falloir faire connaissance avec le blogueur via ses commentaires. L’approche se doit d’être douce, inutile au départ d’indiquer son site dans le champ prevu pour. La relation de confiance dépend intimement de la crédibilité du personnage et de la qualité des interventions (travail de veille nécessaire).

 

 

- L’échange de liens avec d’autres sites

Il s’agit ici d’instaurer un dialogue avec un webmaster, il sera donc impossible de lui en demander trop. Néanmoins l’enjeu reste le même : obtenir un lien sans retour (ou alors il faudra tricher un peu).
Quand on a rien à proposer, les archétypes 1 et 3 sont assez efficaces. La démarche est sensiblement identique : il s’agit d’un noob qui demande conseille, transporté qu’il est par l’enthousiasme foudroyant que lui inspire le site cible. Il s’agit de flatter l’ego, de demander humblement à « celui qui sait » de précieux tips (et non un lien, du moins pas encore) dont la nature dépendra bien sûr du site. Dans le meilleur des cas de figure, si celui-ci est suffisamment flatté il peut proposer spontanément un lien pour aider.
Néanmoins mieux vaut ne pas trop compter dessus. Une fois la glace brisée, il faut porter le coup de grâce sous forme d’une infopub spontanée rédigée sur son site. L’astuce est de le faire sur une page interdite à l’indexation par un robots.txt (afin que le code de la page reste innocent). La noobitude affichée du personnage et la fraîcheur du site expliqueront pour le webmaster l’absence de PR de la page. Ca plus la petite campagne de lèche récente auront raison de plus d’un coeur dur comme pierre pour obtenir le lien en retour bien juteux.

 

 

- Les forums

Poster un lien vers son site avec un account ayant 1 message au compteur est une grave erreur. Il faut intervenir régulièrement et de manière pertinente pendant plusieurs semaines avant de lâcher l’url de son site. Cela nécessite donc un travail sérieux de veille et un bon rédactionnel. Néanmoins c’est un travail payant, qui peut générer des liens naturellement (je ne parle pas de la signature du profil) par le bouche à oreille et est une source de trafic qui se relèvera constante (les threads de forums se positionnent très bien sur certains types de requêtes).

 

 

- Soumission aux annuaires.

Il existe très peu d’annuaires qui apportent réellement quelque chose en terme juice link. La plus part sont des pièges. Mieux vaut choisir les annuaires récents car ils sont plus réactifs et accessibles. Une description optimisée n’est pas nécessaire, le seul objectif est l’ancre du lien. En fait une description non optimisée permet de ne pas trop booster le scoring sémantique de l’annuaire (on ne veut pas le voir positionner à la place de son propre site) et à un coté rafraîchissant pour un éditeur confronté à des centaines de sites plus ou moins spammies tous les jours.

 

Nous allons mettre en place bientôt un annuaire basé sur un concept original afin de relancer l’intérêt de ce genre de hubs. J’en reparlerai bientôt ;)

 

En attendant vous devriez pouvoir vous passer de soumettre votre site à la grande majorité des annuaires (certains restent incontournables). En effet via les différentes démarches que vous avez effectués le profil de votre linking devrait supporter aisément leur absence : votre site est sorti, les 1ers relais sur cette sortie ont été les blogs et les forums, puis quelques sites thématiques. Cela obéit à une logique naturelle que des soumissions auto comme des liens footers à droite à gauche ne peuvent égaler.

 

Le délais de 2 mois est à mon sens le délais normale de la « sandbox automatique » (c’est à dire qui se déclenche sans alertes mais juste en se basant sur la date de création du nom de domaine ou du changement de propriétaire). Cela peut être moins en fonction des buzz bien sûr, mais c’est volontairement que je ne parle ni des buzz ni des communiqués de presse. Il s’agit ici de parler de sites de clients « normaux » ou de MFA bien foutus, sans plus.

 

 

A Lundi prochain, avec un nouveau contributeur qui va nous apporter un éclairage assez détonnant sur l’envers du décors des Adwords !

 

Jeffer



Le piège du linking


Google est le moteur de recherche cible de la profession car outre son hégémonie, ce qui marche sur Google est en général aussi efficace sur les autres moteurs (alors que la réciproque n’est pas vraie).
Ainsi le St Graal du référenceur est d’obtenir une appréciation lucide du fonctionnement des moteurs de recherche en général, et de Google en particulier.

 

Google a toujours volontiers communiqué sur son fonctionnement, avec comme fer de lance le concept du PageRank.
Le PR, qui se veut une grille de notation de la popularité d’un site, est un concept parfaitement accessible à tout webmaster. En jouant le jeu du PR, les webmasters ont eu de fait à disposition un levier assez efficace pour s’assurer d’une visibilité raisonnable sur Google.
D’un point de vue de politique marketing, c’etait une idée géniale. Alors que les autres moteurs de recherche ne communiquaient absolument pas sur leurs critères de pondération, restant par la même plus ou moins incontrôlables pour le webmaster lambda, Google donnait un outil de maîtrise à qui voulait bien s’en donner la peine avec l’échange de liens (linking).

 

Si l’on part du principe que Google veut garder la maîtrise de ses résultats, il faut ne pas trop se laisser influencer par ses déclarations même si elles semblent être confirmées à première vue. Dans les indices que Google laisse à disposition des webmasters, il y a de nombreuses fausses pistes.

 

Le linking en est une.

 

En effet le linking mène le webmaster sur le terrain où Google est le plus fort : celui de l’analyse des réseaux de sites. Il lui cache par contre son gros point faible : la compréhension véritable du contenu textuel (compréhension qui ne pourra vraiment être aboutie que le jour où une IA sera mise au point de toute façon).

 

L’échange de liens est une activité sans fin qui peut occuper un webmaster tous les jours ouvrables de l’année. Des résultats peuvent être obtenus sans doute, mais optimiser un linking est beaucoup plus risqué qu’optimiser une page web.

 

- Si google ne comprend pas le texte, il peut par contre aisément définir la thématique générale d’un site. Un lien hors contexte est plus facilement détectable qu’un texte optimisé fait à l’arrache.
- L’étude d’une plage IP lui permet de réaliser quand il s’agit d’une même galaxie de sites si elle est hébergée sur le même serveur, ce qui oblige à ventiler sa galaxie à droite à gauche, créant un coût supplémentaire.
- Tous les services d’échanges de liens automatiques sont grillés depuis longtemps, et sont même pénalisant pour le site : une pénalité qui est faite sans dénonciation d’un concurrent envieux mais automatisée, à la différence d’une optimisation textuelle abusive.
- Vous pointez vers un site lors d’un échange de bons procédés bien foutus suivant une configuration triangulaire (votre site A pointe vers B qui pointe vers C qui pointe vers A) histoire d »éviter la pénalité de liens réciproques (moins bien pondérés car probablement révélateurs d’un accord tacite). Mais vous ne contrôlez pas la réputation de B et C. Si jamais ils s’attirent une « mauvaise réputation » de la part de Google, vous risquez d’en subir l’influence sans n’avoir rien vu venir.
- Risque de Sandbox pour les jeunes sites : trop de liens trop vite et vous avez le droit d’aller jouer dans le bac à sable pour kkes mois minimum

 

- Enfin, le plus important est pour la fin : pour peu que le site qui vous lie ait une notoriété googlelienne suffisamment importante par rapport à votre site, c’est lui qui apparaîtra à votre place sur vos mots clés principaux. Ce risque est décuplé si gentiment vous lui avez donné un titre et une description optimisés, comme avec l’incroyablement culotté Annuaire Webrankinfo (j’ai mis un nofollow ;).
En fait ce procédé est tellement juteux pour leurs propriétaires que l’immonde dicodunet va afficher votre site (et même ses pages en profondeur, puisqu’il repose en partie sur le fractal spam) sans vous demander votre avis.

 

Ce sont des annuaires cannibales.

 

Donc on résume :

 

- Aucune maîtrise sur les sites qui vous lient
- Activité très consommatrice en temps (temps qui serait bcp plus rentable à crée du contenu optimisé par exemple)
- et à l’issue incertaine
- Risque de cannibalisation non négligeable, en particulier pour les jeunes sites (et dans une politique orientée linking, ceux sont justement eux qui ont le plus besoin de popularité puisqu’ils partent de zéro…ce qui les rend d’autant plus vulnérables !)
- Si abus il doit y avoir, Google les détectera bcp plus facilement si c’est dans le cadre du linking que du contenu textuel.

 

Alors oui, le linking est une activité complémentaire, je ne dis pas qu’il faut s’en passer.
Personnellement, le linking ne représente que 10% de mon activité. Si ce n’est pas votre cas, alors soit vous n’avez pas les connaissances pour consacrer votre énergie à autre chose, soit vous perdez votre temps.

 

Ne pas miser sur le linking pour positionner un site, c’est s’obliger à trouver des méthodes d’optimisation qui conduisent à l’autonomie. Mieux, les changements d’algo (ou plutôt les changements de la valeur accordée aux différents critères d’évaluation de pertinence) de Google étant bcp plus importants dans l’évaluation du lien que l’évaluation textuelle, vous offrirez à votre site une remarquable stabilité de positionnement. De plus vous en garderez l’entière maîtrise.

 

Je lis souvent que le référencement d’un site est un métier à plein temps…Plait-il ?
Un référenceur qui s’occupe de 25 sites par an (échelle basse) s’occuperait toute l’année de chacun d’entre eux ?
Ce genre d’absurdité est révélateur d’un « référenceur » qui s’est fait piégé par l’illusion du « linking l’arme absolue », car en effet une politique de linking, c’est un marathon sans fin.

 

Bien sûr, on pourra objecter qu’un site avec une forte popularité entretiendra celle-ci naturellement : les liens appellent les liens. C’est négliger qu’un site visible sur Google sur des requêtes à fort trafic collectera cette popularité tout aussi naturellement.

 

Jeffer



Le Pagerank c’est tabou


Si vous faîtes partie de ce grand petit monde qu’est celui du référencement, vous avez surement du entendre ne serait-ce qu’une fois la phrase « Ce site a un bon Pagerank » ou sa déclinaison négative.
On peut l’avoir sortie à un client, ou à un collègue, voir même à son chien dans certains moments de profonde solitude (fonctionne aussi avec un chat ou un hamster).

 

Cependant, les bons référenceurs le savent, le PageRank n’est plus un facteur de positionnement pour Google. Il y a belle lurette que le grand G a déclaré que le Pagerank étant trop « bluffable » par les petits malins du net, celui-ci ne pouvait plus entrer en ligne de compte pour le positionnement d’un site.

 

Mais alors, pourquoi en parle t’on encore?

 

Hypothèse numéro 1: Retour vers le futur
Le Pagerank a été une petite révolution en soit: Une petite barre verte, graduée de 0 à 10, donnant un score à un site selon sa popularité. C’est simple à comprendre, alors qu’il y a un algorithme très savant derrière.
Quand le pagerank est sorti, on l’a tous gobé, et on l’a tellement utilisé que c’est devenu une habitude, même de nos jours.

 

Hypothèse numéro 2: Parce que le client est nul en référencement
Comme expliqué succinctement dans l’hypothèse numéro 1, le Pagerank est à première vue très simple à comprendre. Alors comment expliquer plus facilement à votre client qui n’y connait rien en référencement que c’est justement à cause de son mauvais Pagerank qu’il est mal positionné? C’est plus que tentant, non? En plus il peut le constater lui-même dans sa propre barre d’outils Google

 

Hypothèse numéro 3: Et si le Pagerank n’était pas si inutile que ça?
On nous dit que le Pagerank n’est plus utilisé pour positionner un site. Mais le Pagerank ne découle t’il pas d’une analyse poussée des liens qui pointent vers une page. Or la popularité a encore son mot à dire dans le positionnement d’un site. Le Pagerank ne serait donc pas la cause, mais la conséquence, un rejeton qui reflèterait indirectement la popularité, et qui en deviendrait donc un indicateur relativement pertinent.

 

Hypothèse numéro 4: La Google Touch
Le Pagerank est un argument commercial et une marque de fabrique de Google. En effet, à part quelques newbies et ceux qui ne savent pas ce qu’est Internet, vous ne pouvez qu’associer le Pagerank à Google. Ca lui appartient, et c’est une marque déposée. Aucune nouvelle barre d’outils Google ne sort sans sa petite barre verte de Pagerank, et à l’inverse, on est obligé d’avoir la barre Google pour avoir le Pagerank. Ceci dit, on peut se demander ou est le Pagerank dans le navigateur Google Chrome… Un oubli?

 

Hypothèse numéro 5: Tout a un Pagerank
Depuis quelques temps, il y a une mode sur Internet qui consiste à noter tout et n’importe quoi: votre établissement scolaire, vos profs, votre entreprise, votre médecin, votre garagiste… Eh oui, on donne des notes à tout, et le Pagerank, bien que créé avant ces nouveaux services, est dans l’air du temps. Alors notons!!! Un reférenceur geek pourrait même dire un jour: « On mange bien dans cette pizzeria, elle a un bon Pagerank », ou encore « cette fille a un bon Pagerank ». Et peut-être parlerons-nous un jour de Pagerank au même titre que Frigidaire ou Mobylette qui ont été en leur temps des marques… Pagerank, bientôt dans le petit Robert?

 

Hypothèse numéro 6: Et si le pagerank servait toujours? (Attention, un peu de technique…)
On sait que Google est très à cheval sur tout ce qui est économies d’énergies. Ils ont avoué il y a peu de temps fabriquer leurs datacenters pour être beaucoup plus économes en énergie qu’un datacenter classique, notamment au niveau refroidissement (à mort la clim!).
Alors on peut se demander pourquoi le Pagerank existe encore, car il faut une énorme puissance de calcul pour le traiter. En effet, le principe du calcul du Pagerank est en gros une pondération des Pageranks de toutes les pages qui lient la vôtre, Pageranks eux-mêmes calculés de la même façon… etc… Il faut donc que Google fasse ce calcul pour toutes les pages de son index (et Google sait qu’il y en à beaucoup). Mais une fois le Pagerank calculé une première fois pour toutes les pages, il faut que Google recommence le calcul en tenant compte des Pagerank qui n’avaient pas été calculés entièrement au premier passage, puisqu’il faut avoir déja les Pagerank de tous les liens pour calculer celui d’une page. Google répête donc un certain nombre de fois cette opération sur tout son index, jusqu’à ce que les scores des Pagerank finissent par rester stables. Ce n’est pas très simple à comprendre, mais ça pourrait se résumer à : De la poule ou de l’oeuf, qui était là le premier? Le Pagerank est un monstre qui se mord la queue! :-)
on peut donc légitimement se demander pourquoi Google se donne encore tant de mal pour un indice qu’il n’exploiterait pas.

 

Hypothese numéro 7: Il y a des référenceurs qui croient encore que le pagerank est un facteur de positionnement…
Encore cette semaine je suis tombé sur le billet d’un blog ou l’amalgame entre popularité et Pagerank était joyeusement fait, l’un étant synonyme de l’autre pour son auteur. Au delà de ça, il y a ceux qui croient dur comme fer que le Pagerank est encore réellement utilisé pour positionner un site. Suite à notre précédente hypothèse, ont peut effectivement se demander si ils n’auraient pas raison…

 

Hypothèse numéro 8: Larry Page aime qu’on parle de lui (et on est même pas au courant)
Beaucoup pensent que le Pagerank est comme son nom l’indique le « rang » d’une « page ». Mais que nenni! Le mot Pagerank provient du nom d’un des co-fondateur de Google, Larry Page. C’est dans son cerveau qu’a germé cette idée de Pagerank. Sans le savoir, nous pensons donc souvent à lui, et je suis sûr qu’il adore ça. ;-)

 

Ce ne sont que 8 hypothèses parmi d’autres. Mais vous aussi, vous pouvez jouer à notre grand concours où il n’y a rien à gagner en énonçant vos propres hypothèses dans les commentaires ci-dessous. Alors, pourquoi parle t’on encore du Pagerank?

 

ApocalX